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En route pour la 4ème phase d’écologie industrielle sur le Port Autonome de Strasbourg

Septembre 2013, 15 entreprises se lançaient dans un projet d'écologie industrielle d'envergure sur le Port Autonome de Strasbourg. Retour sur les étapes de ce projet et les objectifs à venir.

Un bilan encourageant pour les 3 premières phases

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Soutenue par l'Ademe, la Région Grand Est, l'Eurométropole de Strasbourg, le Port Autonome de Strasbourg ainsi que par le GUP (Groupement des Usagers des Ports de Strasbourg) ce projet est le premier à avoir vu le jour en Alsace.

Les 2 premières phases ont eu pour objectif principal d'inventorier les flux de matières et d'énergies de chaque entreprise participante, permettant ainsi l'identification d'une vingtaine de synergies prometteuses entre les entreprises de la zone portuaire. 2 synergies ont même déjà pu être approfondies début 2015 :

Lancée en septembre 2015, la 3ème phase avait pour vocation le développement des synergies identifiées et la pérennisation de la démarche.
rhenus-logistics-strasbourg-station-lavageAinsi, 5 nouvelles synergies ont été mises en place dont le partenariat entre Cargill et Algae Natural Food sur la production de micro-algues alimentaires ou encore l'inauguration de la station de lavage écologique partagée chez Rhenus Logistics.

Avec le démarrage de la 4ème phase début 2017, ces objectifs semblent atteints et ont même été salués. En effet, Idée Alsace a reçu fin novembre 2016 le Trophée « Association » aux Trophées de l'Économie Circulaire, récompensant parmi les 4 projets d'économie circulaire portés par l'association la démarche d'EIT sur le Port Autonome de Strasbourg.

Nouvelle phase, nouveaux objectifs

Avec 3500 tonnes équivalent CO2 évitées, 300 000€ d'économie annuelle pour les entreprises engagées et la création de 13 emplois, l'enjeu est bien sur d'aller encore plus loin.
Cette nouvelle phase portée par le GUP mais toujours animée par Idée Alsace, démarre en ce début d'année 2017. Les objectifs sont au nombre de cinq :

  • poursuivre l'identification et le développement de synergies entre entreprises,
  • suivre les indicateurs environnementaux, qui permettent de quantifier les économies des synergies mises en place,
  • fédérer les entreprises participantes autour d'une vision partagée du développement territorial, tout en recrutant de nouvelles,
  • mettre en avant la démarche via l'élaboration d'un plan de communication,
  • élaborer une stratégie énergétique du territoire portuaire.

Un élargissement continu de la démarche

22 entreprises participent actuellement à la démarche. Afin de tendre vers un financement privé à hauteur de 50%, elles devraient être à minium 26 en 2018 et 30 en 2019.  Par ailleurs, l'ouverture de la démarche à de nouvelles sociétés va permettre de découvrir de nouveaux flux et de nouvelles synergies.

Une première réunion d'informations a également été organisée fin novembre avec les différents acteurs concernés à Kehl. De quoi susciter les envies d'une première démarche d'écologie industrielle transfrontalière…

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