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Portrait d'adhérent : les Jardins de Gaïa

logo-jardins-gaiaSitués à Wittisheim, Les Jardins de Gaïa ont été créés en 1994 par leur fondatrice passionnée de voyages, de rencontres et bien sûr de thé, Arlette Rohmer.
Aujourd'hui, l'entreprise alsacienne compte 80 salariés et possède de nombreux labels comme Bioentreprisedurable® pour la RSE, le label Demeter pour la biodynamie, WFTO pour le commerce équitable ou encore la certification Ecocert pour ses thés, tous bio.

Interview à 3 voix avec :

  • Cynthia Amann, assistante juridique et RH et membre du comité de pilotage RSE (à gauche sur la photo),
  • Cassandre Maury, responsable filières et produits et membre du comité de pilotage RSE (au centre sur la photo),
  • Arlette Rohmer, fondatrice et gérante (à droite),

C'est une belle histoire entrepreneuriale, est-ce que vous pouvez nous raconter comment sont nés Les Jardins de Gaïa ?

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[Arlette Rohmer] Amatrice de plantes depuis toujours, je me suis engagée très jeune dans la bio alors que le mouvement n'en était qu'à ses balbutiements. Educatrice spécialisée de formation, j'ai toujours aimé voyager. Suite à la rencontre avec un producteur de thé du Darjeeling, un vrai coup de cœur, j'ai décidé de créer Les Jardins de Gaïa en 1994. Ma volonté était claire : proposer du thé de qualité, issu de l'agriculture biologique et d'un commerce éthique.

Après plus de 25 ans, Les Jardins de Gaïa restent une entreprise familiale, tout en faisant vivre 20 000 familles de producteurs. Nos 750 thés, tisanes et épices bio, que l'on retrouve partout en France et dans 20 pays répondent à une ligne directrice restée intacte : proposer des produits « Bons pour la Terre, bons pour les Hommes ».

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Proposer du thé bio et équitable a été très vite une évidence et vous avez convaincu nombre de producteurs de passer au bio. Pourquoi ce choix, très précurseur ?

[Arlette Rohmer] Le respect de la Terre a une incidence directe sur la qualité des produits, tant au niveau des bienfaits que de la qualité et la richesse des arômes. Les intrants utilisés dans l'agriculture intensive et la pratique de la monoculture compromettent la pollinisation, appauvrissent les sols et dégradent l'environnement. Ils représentent également un danger pour la santé des travailleurs comme des consommateurs. Les feuilles de thé ainsi produites peuvent contenir de nombreux résidus chimiques nuisibles.

Face à la tendance qui va vers la standardisation du goût, l'agriculture biologique, voire biodynamique, est pour nous la meilleure réponse pour profiter pleinement de la palette de saveurs offerte par le thé, et ce en toute confiance.

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Vous avez un lien fort avec vos producteurs, avec vos parties prenantes, est-ce que vous avez senti que c'était une force pour gérer la crise Covid-19 actuelle ?

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[Cassandre Maury] Oui, c'est un des enseignements de cette crise mondiale pour nous : nos relations étroites et de longue date avec nos partenaires producteurs, comme avec la plupart de nos fournisseurs est un atout majeur, de même que la maîtrise d'une grande partie du processus de production de nos thés : création, aromatisation, conditionnement, vente etc. Ceci nous a permis d'assurer au mieux les approvisionnements de thés et plantes, ou de trouver des alternatives, et, à l'autre bout de la chaîne ici, de continuer à servir nos clients tout au long du confinement. Ceci grâce à la grande capacité d'adaptation de toute l'équipe Gaïa !

L'interdépendance, la solidarité sont essentielles et nous en avons eu de nombreuses manifestations ! D'un côté, nos partenaires chinois nous ont envoyés des masques, aussitôt la crise un peu passée chez eux et débutée chez nous, d'un autre, nous avons envoyé 13 000 infusettes et 10 kg d'infusions à des soignants !

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Vous avez réalisé un gros travail de structuration de votre démarche RSE en 2014, comment cela s'est-il passé ?

[Cynthia Amann] Depuis la création des Jardins de Gaïa nous sommes ancrés dans une démarche d'amélioration continue et il nous a semblé important et évident de structurer d'avantage notre démarche RSE. C'est pourquoi nous avons choisi de mettre en place un comité RSE, aujourd'hui composé de 6 membres, qui participe quotidiennement à la structuration de nos actions. Cela nous permet de d'avoir une vue d'ensemble, d'améliorer le suivi des projets et de mieux communiquer en interne et à l'extérieur.

Grâce à ce travail nous avons pu identifier nos forces et les axes d'amélioration. Etape-clef, l'obtention du label Bioentreprisedurable® en 2018, qui certifie l'ensemble de notre démarche RSE et nous procure un cadre d'amélioration.

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Quels conseils donneriez-vous à une entreprise qui souhaite structurer ses actions RSE ?

jardins-gaia-conference[Cynthia Amann] Si nous pouvons apporter un premier conseil, ce serait de ne pas hésiter à impliquer vos collaborateurs dans votre démarche. C'est un point essentiel qui vous permettra de partager, de recueillir des visions différentes et par conséquent d'enrichir vos actions en matière de RSE.
Il semble aussi important de faire un état des lieux en interne, ce qui vous aidera à identifier vos atouts et vos axes d'amélioration.
De plus, se fixer des objectifs à atteindre est motivant, tout en gardant comme ligne de conduite vos valeurs et la volonté de poursuivre une démarche d'amélioration continue.
Nous vous souhaitons le meilleur dans la réalisation de vos projets !

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Un mot sur vos projets RSE à venir ?

[Cassandre Maury] Tout d'abord, sortir de la crise de manière sereine pour tous les collaborateurs et en tirer les leçons. Ensuite, à court terme, préparer notre audit Bioentreprisedurable® qui a lieu fin juillet et éditer notre Rapport RSE 2018/2019 qui retranscrit les actions que nous avons menées pendant ces deux dernières années.
Enfin, nous investir dans le collectif Initiatives Durables !


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