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Le 12 avril dernier, le Journal Officiel a publié une liste de termes, expressions et définitions relatifs à l'environnement.

Ce « Vocabulaire de l'environnement » établit les définitions « officielles » de termes (ainsi que leurs équivalents en anglais) tels que développement durable, biodiversité, principe de précaution, recyclage des déchets etc.

Le développement durable y est ainsi défini :
« Politique de développement qui s'efforce de concilier la protection de l'environnement, l'efficience économique et la justice sociale, en vue de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs. »

Cette définition se révèle finalement très proche de celle proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement dans le Rapport Brundtland :
« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »

La définition du JO se révèle plus complète car elle mentionne les trois piliers constitutifs du développement durable, également symbolisé par cette image :

Cependant, cette définition, et l'image qui l'incarne, s'arrêtent aux trois piliers et oublient de nous rappeler qu'il est une quatrième dimension au développement durable, englobant les trois autres : la gouvernance.
Cette notion, très floue car souvent oubliée et mal interprétée, implique la mobilisation et la participation de tous les acteurs de la société civile aux processus de décision. Elle ne peut pas se limiter à un simple processus d'échange d'informations.

Une démarche de développement durable s'appuie donc nécessairement sur un mode de concertation plus abouti et entend promouvoir la démocratie participative. L'accès à l'information et la transparence en sont les pré-requis.

Il est donc regrettable que la gouvernance ne soit pas prise en compte dans cette définition officielle du développement durable. Cela aurait été le signe que cette notion, en tant qu'outil de démocratie, est considérée comme aussi importante que le principe de précaution ou le recyclage des déchets.

Au sein d'IDEE ALSACE, les adhérents sont sensibilisés à la mise en application des principes de la gouvernance et le prouveront bientôt à travers la signature d'un contrat de progrès les engageant à l'intégrer dans leur démarche vers un développement durable. Preuve que, chez IDEE ALSACE, les entreprises possèdent bel et bien ces 5 minutes d'avance qui font la différence !

Pour prendre connaissance de la liste cliquez ici

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